Route vers la Coupe Vanier ArcelorMittal Dofasco : Les grands rivaux, Queen’s et Western, se retrouvent samedi au nouveau Stade Richardson
Par Jonathan Yue, Stagiaire communications de SIC
La grande rivalité entre les Gaels de Queen's et les Mustangs de Western se poursuit ce weekend, mais pour l'entraîneur en chef de Western, Greg Marshall, les visites à Kingston ont toujours été bien spéciales.
« Mon premier souvenir ici date de » 79 alors que j'y évoluais comme joueur », d'expliquer Marshall, alors que ses Mustangs se préparaient à jouer devant une large foule pro-Gaels, samedi, lors du tout premier match dans le nouveau Stade Richardson. « Depuis ce temps, chaque fois que nous sommes venus à Kingston, la foule était intense et l'atmosphère palpitante ; nous y avons disputé de vrais bons matchs. »
Marshall a évolué au sein des Mustangs de 1979 à 1981 avant de devenir leur entraîneur en chef en 2006. Il se rappelle l'évolution de cette grande rivalité depuis ses années comme joueur. D'athlète à entraîneur, il a connu toute la gamme d'émotions.
De l'autre côté se trouve le receveur des Gaels, Chris Osei-Kusi. Très peu de joueurs admettent avoir encouragé leurs plus virulents rivaux, mais Osei-Kusi se souvient d'avoir, enfant, acclamé les Mustangs avec qui son frère aîné, Ricky Osei-Kusi, a mis un terme à sa carrière de quatre ans la saison dernière. Ne sachant pas grand-chose sur SIC à ce moment-là, il se souvient pourtant d'avoir vu l'équipe « jaune-or » donner la volée à l'équipe de son frère.
« Cette fois-ci, je veux que l'équipe "or" remporte la victoire, maintenant que je suis membre de Queens et que je fais partie de la rivalité », de dire Osei-Kusi. « Je sais que cette rivalité est légendaire alors ça me fait du bien de pouvoir aider cette équipe à gagner. »
Samedi marquera la 92e rencontre entre les deux équipes depuis 1929, et la fiche favorise légèrement les Gaels, c'est-à-dire 45-44-2 à vie contre les Mustangs.
Le match sera diffusé sur City TV, le premier d'une série de quatre « matchs de football de SIC de la semaine » en route vers la 52e Coupe Vanier ArcelorMittal Dofasco. Osei-Kusi est excité à l'idée de la couverture médiatique accrue des matchs et espère démontrer ce que le football de SIC est en mesure d'offrir.
« La télédiffusion va sûrement être bénéfique aux matchs parce qu'ils vont tous être très compétitifs », d'ajouter Osei-Kusi. « Juste le fait de voir plein de partisans et les deux équipes aller à fond de train pendant quatre quarts va sans aucun doute aider à faire connaître SIC. »
Les rénovations, au coût de 20 millions $, apportées au Stade Richardson promettent aux partisans une tout autre expérience. Les cérémonies d'ouverture prendront leur envol à 12 h 30 le samedi, ouvrant la voie pour un botté de départ à 13 h. L'entraîneur Marshall est d'avis que les nouveaux ajouts bénéficieront aux deux parties.
« Jusqu'à récemment, plusieurs des stades du SUO avaient du gazon synthétique et Queen's a été parmi les derniers à l'avoir », dit Marshall. « Maintenant, c'est un peu plus facile de jouer là et de ne pas avoir à nous préoccuper du mauvais temps ou de la nécessité pour les joueurs de changer leurs chaussures. D'après ce que j'ai vu, ça me semble d'excellentes installations et un site fantastique pour le football universitaire. »
Les Mustangs, qui cherchent à mettre à profit leur présence à la Coupe Yates 2015, se présentent avec une fiche de 2-1 en ce début de saison. Leurs deux victoires à date ont été dominantes, 153-20, alors qu'ils ont, d'entrée de jeu, démontré une offensive de haut calibre et une défensive plutôt mesquine.
Les Gaels sont toujours en quête de leur première victoire de la campagne. Revenant d'une défaite de neuf points en faveur des Gryphons de Guelph, la semaine dernière, Queen's misera sur ses partisans et sur ses nouvelles installations pour faire bonne figure devant un auditoire national à la télévision.
« Avec le nouveau stade, nous allons nous nourrir de l'énergie de nos partisans et ça, ça devrait nous aider mentalement au quatrième quart », d'opiner Osei-Kusi. « L'énergie, l'enthousiasme de la foule va vraiment nous stimuler ».