1 Mai 2017 | Calgary, AB

Prix BLG 2017 - Athlètes de l’année de U SPORTS

25es Prix BLG: Dévoilement des finalistes aux titres d’athlète de l’année de U SPORTS

25es Prix BLG:  Dévoilement des finalistes aux titres d’athlète de l’année de U SPORTS

TORONTO (U SPORTS) –U SPORTS et le cabinet d’avocats national Borden Ladner Gervais (BLG) ont dévoilé jeudi l’identité des huit finalistes à l’obtention des 25es prix BLG. 

Diaporama des finalistes: http://en.usports.ca/blg_awards/2016-17/photos/index


Éléments à télécharger:  Visuels et videos et Dossier de Presse

 

Les prix BLG ont été créés en 1993 afin d’honorer les meilleurs athlètes féminin et masculin provenant d’universités affiliées à U SPORTS. 

Le lundi 1er mai, les huit candidats nationaux seront honorés au Théâtre Martha Cohen à Calgary. Les gagnants féminin et masculin recevront une bourse d’études de 10 000 $, alors que tous les finalistes repartiront avec une bague commémorative en or de Jostens.

Il s’agira de la 22e présentation du gala à Calgary, l’événement ayant également eu lieu à Toronto (2009, 2013) et Vancouver (2011) au fil des ans. L’édition 2017 sera diffusée à travers le pays plus tard au mois de mai sur les ondes de Sportsnet.  

Bien que les récipiendaires 2017 seront déterminés par la Fondation athlétique canadienne, un conseil d’administration sans but lucratif qui a sélectionné les gagnants au cours des 24 dernières années, le grand public est à nouveau invité à voter en ligne, pour la troisième année de suite.  Le public peut voter sur usports.ca

« Nous sommes très heureux d’accueillir les 25e prix BLG à Calgary,» a dit Doug Mitchell, co-président national de BLG. Le gala de cette année marquera une étape historique dans la célébration des meilleurs de ces athlètes exceptionnels, et nous sommes toujours émerveillés par le talent et les réalisations de ces remarquables athlètes. Chaque année, alors que nous suivons le parcours des anciens récipiendaires, nous réalisons à quel point leur expérience dans le monde du sport a été déterminante dans leur cheminement. Nous félicitons les universités qui ont offert une éducation et des programmes sportifs de si haute qualité à ces athlètes. » 

« La célébration du 25ème anniversaire des Prix BLG est une façon spéciale de conclure la saison U SPORTS,»  a dit le président-directeur général de U SPORTS, Graham Brown.  «Les prix BLG représentent la récompense la plus prestigieuse pour nos étudiants-athlètes en nomination qui sont non seulement des athlètes exceptionnels, mais également des leaders académiques et dans la communauté. Ils sont des ambassadeurs de premier plan pour tous les membres de U SPORTS. » 

Les finalistes 2017 à l’obtention du trophée Jim Thompson présenté à la récipiendaire du prix BLG féminin sont la joueuse de hockey des X-Women de StFX, Sarah Bujold,  la joueuse de soccer du Rouge et Or de Laval, Arielle Roy-Petitclerc, la coureuse de cross-country des Gaels de Queen’s, Claire Sumner, et la joueuse de volleyball  des Thunderbirds de UBC Danielle Brisebois

Du côté masculin, les candidats à l’obtention du trophée Doug Mitchell sont le joueur de hockey des Varsity Reds de l'UNB, Philippe Maillet, le joueur de football du Rouge et Or de Laval, Mathieu Betts, le joueur de soccer les Lions de York, Jonathan Lao et le joueur de volleyball des Spartans de Trinity Western, Ryan Sclater.

 

VOIR PROFILS COMPLETS CI-DESSOUS.

 

Finalistes féminines au prix BLG 2017 (Trophée Jim Thompson): 

SUA: Sarah Bujold, hockey, StFX (Riverview, N.-B.) 

RSEQ: Arielle Roy-Petitclerc, soccer, Laval (St-Nicolas, Qué.) 

SUO: Claire Sumner, cross-country, Queen’s (Calgary, Alb.)

Canada-Ouest: Danielle Brisebois, volleyball, UBC (Caledon, Ont.) 

 

Finalistes masculins au prix BLG 2017 (Trophée Doug Mitchell):

SUA: Philippe Maillet, hockey, UNB (Terrebonne, Qué.) 

RSEQ: Mathieu Betts, football, Laval (Montréal, Qué.)

SUO: Jonathan Lao, soccer, York (Unionville, Ont.)

Canada-Ouest: Ryan Sclater, volleyball, Trinity Western (Port Coquitlam, C.-B.)

 

Récipiendaires des prix BLG 

 

Voici les profils de chacun des huit finalistes. 

 

FINALISTES FÉMININES PRIX BLG 2016-2017 (Trophée Jim Thompson)

 

Sport universitaire de l’Atlantique (SUA)

 

Sarah Bujold

Université St. Francis Xavier

Sport: Hockey

Année d’admissibilité: 3

Programme académique: Science de l’activité physique

Origine: Riverview, N.-B.

 

Sarah Bujold est la toute première hockeyeuse de l'Université St. Francis Xavier à mériter une nomination pour le prix BLG. Difficile à croire pour un programme qui a remporté la moitié des bannières de la conférence Atlantique depuis que le sport a fait ses débuts sur le circuit de U SPORTS en 1997-1998. Cette année, cependant, le comité de sélection aurait eu du mal à ignorer les performances de la plus récente vedette des X-Women. 

Bujold a été simplement dominante à sa troisième campagne universitaire. En 24 parties de saison régulière, l'attaquante de 21 ans a terminé première au pays pour les points (43), les buts (24) et les filets gagnants (6), tout en prenant le deuxième rang pour les plus et moins (+29). L'étudiante en kinésiologie est devenue la deuxième patineuse de SUA à être nommée joueuse de l'année de U SPORTS, suivant ainsi les traces de l’ancienne gloire des X-Women, Brayden Ferguson (2008). 

Lors des séries éliminatoires de la conférence, StFX a subi un revers crève-cœur en troisième période de prolongation contre Saint Mary's – équipe semée numéro un – lors du match décisif de la finale de SUA, un résultat qui a tout de même valu aux X-Women un retour au championnat canadien, après une absence d’un an. 

Pendant son enfance à Riverview, N.-B. - ville adjacente à Moncton - Bujold a été rapidement initié aux sports par son père, une source d'inspiration majeure qu'elle admire « parce qu'il m'a appris les bienfaits du travail acharné et à ne jamais lâcher jusqu'à ce que vous atteigniez votre objectif ». Jumelle fraternelle, elle est la deuxième plus âgée de sept enfants - deux garçons et cinq filles - qui ont tous joué au soccer et au hockey à un niveau compétitif. 

Au cours de sa première année à StFX, Sarah pratiquait les deux sports, mais elle a tourné son attention vers la patinoire après avoir subi une blessure au tout début de la saison de soccer. L'un des principaux bénéficiaires de cette décision fut David Synishin, l'entraîneur-chef de l’équipe féminine de hockey des X-Women. 

« Dès la première fois que j'ai vu Sarah sur la glace pendant notre processus de recrutement, je savais qu'elle possédait des atouts que d'autres joueuses n’avaient pas. Sa volonté de se dépasser à chaque présence sur la patinoire était nettement supérieure, déclare Synishin. Sarah a connu une saison phénoménale et s'est développée immensément en tant qu’athlète et personne. Elle n'est pas seulement l'une de nos meilleures joueuses, elle est aussi l'une des plus travaillantes. Elle prêche par l’exemple grâce à son entraînement hors-glace et son brio sur la patinoire. » 

« Le sport m'a donné l'opportunité de grandir en tant que personne, sur et hors de la patinoire, dit Bujold. Sans le sport, je ne serais pas ici à StFX et je n'aurais pas rencontré quelques-unes des personnes les plus influentes dans ma vie - mes coéquipières et entraîneurs. Le sport est ce que je suis, et je serai impliqué dans le sport pour le reste de ma vie, dans l'espoir de redonner aux jeunes athlètes les mêmes opportunités que j'ai obtenues. »

 

Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) 

 

Arielle Roy-Petitclerc

Université Laval

Sport: Soccer

Année d’admissibilité: 4

Programme académique: C. management

Origine: St-Nicolas, Qué.

 

Pierre angulaire de l’équipe féminine de soccer Rouge et Or, Arielle Roy-Petitclerc a remporté cette année le prix commémoratif Chantal Navert, remis à la Joueuse par excellence de U Sports. Elle est devenue ainsi la troisième représentante de l’Université Laval à mettre la main sur ce prestigieux titre, après Francine Brousseau (2007) et Marie-Claude Dion (1996). 

La milieu de terrain a terminé ex aequo au premier rang des pointeuses de la ligue universitaire du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) avec 18 points, dont 10 buts, en 14 matchs. De plus, Roy-Petitclerc a été nommée joueuse par excellence de la rencontre à sept occasions, incluant lors de la demi-finale et le finale provinciale. Elle a poursuivi son bon travail lors des nationaux, où elle a mené l’Université Laval à son second titre en trois ans, prenant place sur l’équipe d’étoile du Championnat canadien. Des prestations incroyables qui lui ont valu d’être nommée athlète de l’année du programme Rouge et Or. 

Membre de la première formation étoilée du RSEQ à chacune de ses quatre campagnes à Laval, elle avait également pris place sur la seconde équipe étoile canadienne lors des trois dernières saisons. Recrue de l’année au Québec en 2013, elle avait grandement contribué à la conquête du premier titre canadien par le Rouge et Or l’année suivante à Québec. 

À l’été 2015, la native de St-Nicolas, Qué. avait aussi été un rouage important de l’équipe canadienne aux Universiades de Gwangju, en Corée du Sud. Membre de l’alignement partant, Roy-Petitclerc avait aidé le Canada à terminer en quatrième position, le meilleur résultat de l’histoire du pays à ces jeux mondiaux universitaires. 

« Meneuse de jeu en milieu de terrain offensif, sa vision et son sens du jeu sont sans contredit au-dessus de la moyenne, » dit l’entraîneur-chef du Rouge et Or Helder Duarte au sujet de sa protégée. « Arielle est la capitaine de l’équipe et elle assume son rôle de leader avec beaucoup de professionnalisme. Elle est sans aucun doute le cœur de notre formation et a eu une grande influence sur l’excellente saison que nous avons connue. » 

« Je ne m’attendais pas à ça, c’est un honneur incroyable d’être reconnue à ce niveau », de dire Roy-Petitclerc. « En quatre ans, j’ai beaucoup maturé, en tant que joueuse mais aussi en tant que personne. Il y a tout un monde entre la personne que j’étais au CÉGEP et celle que je suis aujourd’hui », ajoute-t-elle. « Le fait d’être capitaine m’a aidé à être une leader positive et à bien représenter le Rouge et Or, tant sur le terrain, pendant les entraînements et les matchs, qu’à l’extérieur lors d’événements de charité ou dans mes cours. Le soccer m’a amené à passer quatre années de plus sur les bancs d’école, ce qui me semblait inimaginable il y a cinq ans. J’ai maintenant un baccalauréat, j’en suis fière et je dois beaucoup au sport et à l’Université Laval. »

 

Sports universitaires de l’Ontario (SUO)

 

Claire Sumner

Université Queen’s

Sport: Cross-Country

Année d’admissibilité: 4

Programme académique: Sciences de la vie

Origine: Calgary, Alb.

 

On dit souvent à propos des athlètes d'élite que le talent court dans la famille. Pour Claire Sumner, c’est littéralement le cas.

Âgée de 22 ans, l’athlète de cross-country de l’Université Queen's attribue à sa mère, Kate, et à sa tante, Alison, le gène de la course au sein de la famille. Toutes deux ont représenté le Canada aux championnats du monde de cross-country, Alison remportant la médaille d'argent en 1983 en Angleterre. 

Son père, Glen, a joué au football à Queen’s et a depuis fait une place importante à la course dans sa vie, y compris de multiples marathons. Sa soeur cadette Madeleine, qui en est à sa première année avec l'équipe de cross-country et d’athlétisme de l'Université Princeton, a participé aux championnats du monde jeunesse de cross-country en 2015, tandis que sa sœur aînée Sarah a nagé pour Harvard pendant quatre ans avant d'obtenir son diplôme en 2015. 

Claire a débuté sa propre carrière universitaire à l'Université de Toronto en 2013 avant de transférer à Queen’s, où elle a connu un succès instantané et a mérité le statut d’étoile canadienne en 2014 et 2015. Ces performances lui ont valu une place au sein de l'équipe canadienne pour les championnats universitaires mondiaux de la FISU 2016, le printemps dernier en Italie. 

Cependant, malgré son impressionnante feuille de route, l'étudiante en sciences, de son propre aveu, « n'avait pas gagné une course depuis longtemps ». Tout a changé en l’espace d'un mois l'automne dernier, alors qu’elle a remporté chacune de ses trois compétitions à sa troisième campagne avec les Gaels. Après avoir décroché l'or au Queen’s Open, elle a répété l'exploit aux championnats de la conférence SUO puis à ceux de U SPORTS, où elle a également mené la formation féminine de Queen’s à la deuxième place du classement canadien par équipe, son meilleur résultat en 13 ans. 

Le succès a collé à la peau de Sumner depuis la fin de la saison universitaire. Elle a atteint le podium (bronze) aux championnats canadiens séniors à la fin novembre, a terminé quatrième aux championnats NACAC au début mars en Floride, avant d’obtenir une respectable 52e position parmi 104 compétitrices à sa première participation aux championnats mondiaux de l’IAAF en Ouganda, le 26 mars. 

« Grâce à mon sport, j’ai appris que la persévérance et le travail acharné seront toujours récompensés, dit Sumner, qui est née à Vancouver, a ensuite vécu au Vermont et en Ontario, et habite désormais à Calgary. Je crois fermement que ces leçons de vie seront extrêmement utiles dans mes projets futurs. Sur le plan des études, après avoir obtenu mon diplôme en sciences, j'espère poursuivre une carrière en médecine. » 

« Les sources psychologiques et émotionnelles de la capacité de Claire à gagner ne sont pas immédiatement évidentes lorsqu’on la rencontre, affirme Steve Boyd, l'entraîneur-chef de Queen’s. À 5 pieds 10 pouces, avec une foulée longue et puissante, sa présence physique est intimidante dans le peloton de tête. Mais, elle est capable de simplement s’amuser en pratiquant son sport, ce qui est relativement rare chez les athlètes de son calibre. Elle n'a pas besoin de gagner et peut vivre avec des résultats imparfaits; Mais, lorsque l'occasion de gagner se présente, elle en profite avec aplomb! »

 

Association sportive universitaire de l’ouest canadien (ASUOC)

 

Danielle Brisebois

Université de Colombie-Britannique

Sport: Volleyball

Année d’admissibilité: 5

Programme académique: Arts (Psychologie)

Origine: Caledon, Ont.

 

Les Thunderbirds de UBC prennent goût à se retrouver en lice pour le titre d’athlète féminine de l’année de U SPORTS. La volleyeuse vedette Danielle Brisebois est la septième finaliste pour le trophée Jim Thompson en provenance de l'institution de Vancouver au cours des neuf dernières saisons, liste qui inclut la récipiendaire de 2009 Annamay Pierse (nageur), la gagnante de 2010 Liz Cordonier (volleyball) et son ex-coéquipière Shanice Marcelle, qui a été honorée en 2013 au terme de la première campagne de Brisebois au sein du programme. 

Brisebois, qui a quitté Caledon, en Ontario, pour se joindre aux T-Birds il y a cinq ans, a complété sa remarquable carrière universitaire cette saison de la même façon qu'elle avait commencée, en aidant UBC à remporter un titre national. Avec une différence majeure: après avoir joué un rôle de soutien lors de son année recrue, l’attaquante de 6 pieds était désormais la vedette du spectacle. 

Évoluant devant parents et amis à Toronto, l'étudiante en psychologie a été nommée joueuse par excellence du championnat U SPORTS à l’Université Ryerson après avoir conservé la meilleure moyenne du tournoi pour les attaques marquantes (5,27) et les points (5,8) par manche, y compris 20 frappes payantes contre seulement quatre erreurs offensives dans un triomphe ultime de 3-1 sur l'Alberta, formation qui avait vaincu les T-Birds une semaine plus tôt en finale de la conférence Canada-Ouest. 

La domination de Brisebois au cours de son dernier week-end dans l'uniforme bleu et or ne fut pas une surprise pour ses coéquipières et ses entraîneurs. Après tout, l’athlète de 22 ans venait d’être retenue pour la première fois au sein de la première équipe d’étoiles canadienne grâce à ses 4,7 points et 3,86 attaques marquantes par set en saison régulière, des statistiques bonnes pour le sixième et le septième rang au pays, respectivement. 

Sa carrière universitaire terminée, Brisebois pourrait être tentée de suivre les traces de sa soeur Taylor, une ancienne porte-couleurs des Marauders de McMaster qui joue maintenant dans une ligue semi-professionnelle au Danemark. Évoluer à niveau supérieur ne serait pas nouveau pour la future diplômée de UBC, qui a représenté le Canada à l’Universiade d'été de 2015 et à la série mondiale Grand Prix de la FIVB en 2016, dans ce dernier cas avec l'équipe nationale senior. 

« Je suis tellement fier du développement de Dani au cours de sa carrière de cinq ans, dit Doug Reimer, entraîneur-chef de UBC. Elle est l'une des joueuses offensives les plus dynamiques de l'histoire du programme. Mais plus que tout, sa discipline et son dévouement, sur et à l’extérieur du terrain, sont exceptionnels. Toute l’équipe est ravie pour Dani parce qu'elle est une personne si humble et douée, ce qui prouve que vous n'avez pas besoin d'un ego démesuré pour être une super-vedette. » 

« Je suis honorée et touchée d’être simplement considérée parmi les meilleurs athlètes universitaires au Canada, affirme Brisebois. Les cinq dernières années ont été les meilleures de ma vie. Je ne pourrais être plus reconnaissante d’avoir eu l'opportunité de jouer avec des coéquipières si incroyables et ce sont elles qui ont fait de moi la personne que je suis aujourd'hui. »

 

FINALISTES MASCULINS PRIX BLG 2016-2017 (Trophée Doug Mitchell)

 

Sport universitaire de l’Atlantique (SUA)

 

Philippe Maillet

Université du Nouveau-Brunswick

Sport: Hockey

Année d’admissibilité: 4

Programme académique: Administration des affaires

Origine: Terrebonne, Qué.

 

Philippe Maillet est devenu l'un des compteurs les plus prolifiques du hockey du SUA et de U SPORTS au cours de ses quatre années avec les Varsity Reds de l'UNB.

En 101 parties de saison régulière du Sport universitaire de l’Atlantique (SUA), l’ailier droit a compté 60 buts et inscrit 106 passes pour un total incroyable de 166 points, une moyenne de 1,64 points par match. 

Ces chiffres auraient pu être encore plus impressionnants si une blessure n'avait pas limité Maillet à seulement 17 parties de saison régulière pendant la saison 2015-16. 

Statistiquement, la quatrième saison de Maillet a été sa meilleure. Il a inscrit 23 buts et 32 passes pour mener le classement au pays, pour ensuite être nommé Joueur de l'année U SPORTS et récipiendaire du Trophée du Sénateur Joseph A. Sullivan. Il a poursuivi avec quatre buts et 10 points à la Coupe universitaire, remportant les honneurs d’étoile du championnat alors que l'UNB a remporté son deuxième titre national et troisième au cours des cinq dernières années à domicile. 

Maillet, qui étudie au baccalauréat en administration des affaires, a également été le meilleur au pays en saison régulière au chapitre des buts en avantage numérique, avec 14 et un différentiel plus-moins de +34. 

Le hockeyeur originaire de Terrebonne, au Québec, a également été nommé joueur le plus utile du SUA à deux reprises, trois fois à la première équipe d’étoiles du SUA, et deux fois à la première équipe d’étoiles canadiennes U SPORTS.  Maillet a été nommé meilleur athlète masculin de l'Université du Nouveau-Brunswick à deux reprises (2014-15 et 2016-17). 

En 2015 et 2016, Maillet a été sélectionné pour se joindre à l’équipe d’étoiles U SPORTS qui s’est mesurée aux espoirs de l'équipe canadienne junior. Incapable de jouer en raison d'une blessure en 2015, il a inscrit un but et une aide lors de la série annuelle de deux matchs en décembre 2016. 

Avant de se joindre aux Varsity Reds, Maillet a passé quatre saisons avec les Tigres de Victoriaville de la LHJMQ, enregistré 240 points (92 B, 142 A) en 252 parties de saison régulière. 

À la suite de la Coupe universitaire, Maillet a signé une entente d'essai amateur avec l'Ontario Reign de la Ligue américaine de hockey, l’équipe affiliée aux Kings de Los Angeles de la LNH. 

« Phil a percé cette saison pour le programme de hockey de l’UNB », a déclaré Gardiner MacDougall, entraîneur-chef des Varsity Reds.   « Un gourou réputé a déclaré que « la constance à un niveau élevé est la mère de l'excellence et que l’amélioration progressive en est le père. »   Cette année, Phil a incarné cela au plus haut niveau avec notre équipe. » 

«En tant qu'athlète et étudiant, on vise l'excellence», a dit Maillet.  « Être nommé récipiendaire du prix BLG, qui reconnaît tous les sports, pas seulement le hockey, signifierait beaucoup.  Cela signifierait que j'ai atteint un niveau d'excellence. Je pense que cela reflèterait tout le travail acharné que j’ai mis chaque jour, à essayer de m’améliorer et d’améliorer mon équipe. » 

 

Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ)

 

Mathieu Betts

Université Laval

Sport: Football

Année d’admissibilité: 2

Programme académique: Éducation physique et santé

Origine: Montréal, Qué.

 

Le meilleur joueur de ligne au pays cette saison, Mathieu Betts est devenu le tout premier footballeur de l’histoire à remporter le trophée Peter Gorman remis à la recrue par excellence de U SPORTS (2015) et le trophée J.P. Metras au cours de sa carrière. Sur la liste des porte-couleurs de Laval nommés meilleur joueur de ligne au Canada, le Montréalais qui a complété sa deuxième campagne avec le Rouge et Or a rejoint les ailiers défensifs Arnaud Gascon-Nadon (2010, 2011) et Étienne Légaré (2008), ainsi que les joueurs de ligne offensive Dominic Picard (2005) et Carl Gourgues (2001). A feat that has obviously contributed to the selection of Betts as Université Laval  collective sports athlete of the year.

Après avoir établi un record canadien pour une recrue avec 12 sacs du quart l’an dernier, Mathieu Betts a repris là où il avait laissé avec neuf sacs en huit parties de saison régulière cet automne, bon pour le premier échelon au Québec et le deuxième au Canada. Malgré le fait qu’il a fait l’objet d’une double couverture tout au long de la campagne, l’étudiant en enseignement de l’éducation physique et de la santé s’est également classé premier au sein du RSEQ pour les plaqués pour des pertes (10,5) et les passes rabattues (5), en plus de prendre le septième rang au sein de son équipe pour le total de plaqués (21). Question d’en rajouter un peu, il a aussi inscrit le premier touché de sa jeune carrière universitaire le 10 septembre contre Concordia, soit un majeur de 84 verges suite à une tentative de placement bloquée.

Retenu sur la première équipe d’étoiles au pays pour une deuxième année de suite, Betts a aidé la défensive du Rouge et Or à se classer parmi les meilleures au Canada dans la plupart des catégories statistiques cette saison, y compris la deuxième place pour les points alloués (9,8 par match) et le total de verges (294,0), le troisième rang contre la course (91,8) et le quatrième contre la passe (202,3).

Avec 21 sacs en 16 rencontres à ses deux premières campagnes, Betts est à seulement 5,5 du record d’équipe en carrière et à 10,5 de la marque de la conférence établie par Jim Aru de Queen’s en cinq saisons (1994-1998). La plus récente campagne a évidemment été couronnée par la conquête de la Coupe Vanier par le Rouge et Or, une première pour Betts.

« Le plus beau compliment que Mathieu puisse recevoir, c’est de voir comment les autres équipes ont essayé de s’ajuster à lui cette saison, a dit l’entraîneur-chef du Rouge et Or Glen Constantin. On a vu toutes sortes de protection pour tenter de le contrer, mais malgré ça, il a tout de même été une force dominante de la conférence. La manière dont Mathieu joue va dicter la performance qu’on va avoir en défensive. » 

« C’est un très grand honneur pour moi », indique le lauréat. « Ça reflète bien tout le travail accompli dans la dernière année. Ça couronne une saison exceptionnelle et je suis fier de faire rayonner le programme et le club de football Rouge et Or », ajoute Betts. Avant d’arborer le numéro 9 chez les Lavallois, Betts avait été courtisé par plusieurs universités américaines. Aujourd’hui, il ne regrette aucunement sa décision de tourner le dos à la NCAA pour poursuivre sa carrière dans le circuit universitaire québécois. « Avec l’année que je viens de vivre, je ne changerais ça pour rien au monde. Ça dépasse les attentes que j’avais avant d’arriver ici. L’environnement de l’Université Laval y est pour beaucoup, que ce soit mes entraîneurs Glen Constantin sur la ligne défensive et le système du coordonnateur Marc Fortier qui me place dans de bonnes situations, les préparateurs physiques comme Raymond Veillette et Guillaume Rioux, tout est en place pour que l’on performe. »

 

Sports universitaires de l’Ontario (SUO)

 

Jonathan Lao

Université York

Sport: Soccer

Année d’admissibilité: 4

Programme académique: Économie

Origine: Unionville, Ont.

 

Jonathan Lao a débuté sa carrière de soccer universitaire avec fracas à l'automne 2013 lorsqu’il a été nommé recrue de l’année de U SPORTS, joueur par excellence de la division Ouest de SUO et membre de la première équipe d’étoiles canadienne, tout en aidant les Lions de York à décrocher une première bannière de conférence en six ans. Affirmer que le succès lui a depuis collé à la peau serait un euphémisme. 

Aujourd’hui un vétéran de quatre campagnes avec les Lions, Lao pourrait bientôt avoir besoin d'une plus grande armoire à trophées, lui qui compte désormais dans sa collection de multiples sélections parmi les étoiles canadiennes (4), au sein de la première formation de rêve de sa conférence (4), sur celle du championnat de U SPORTS (3) et comme joueur de l’année de SUO Ouest (2), en plus de trois titres de SUO et deux bannières nationales. En novembre dernier, le milieu de terrain central originaire de Unionville, en Ontario, a atteint le sommet du soccer universitaire masculin lorsqu'il est devenu le deuxième porte-couleurs de York à mériter le trophée commémoratif Joe Johnson en tant que joueur de l’année de U SPORTS, suivant ainsi les traces de Francesco Bruno, récipiendaire en 2008 et ancien candidat au prix BLG.

Le brio de l’étudiant en économie a été un élément clé de la récente domination de York. Au cours des quatre dernières années, les Lions n'ont perdu que trois fois en 64 matchs de calendrier régulier et ont conservé une fiche de 19-5 en séries éliminatoires, y compris une saison régulière sans défaite (14-0-2) l'automne dernier, suivie d'une médaille d'argent de SUO et d'une sixième place au tournoi national. 

Lao s’est retrouvé sur le terrain de soccer dès l’âge de 4 ans et a atteint l'équipe provinciale à 12 ans. Il a ensuite passé cinq années avec le programme de l'équipe nationale et a représenté le Canada au championnat CONCACAF des moins de 17 ans en 2009 au Mexique. Après avoir terminé ses études secondaires, il s'est dirigé vers l'Europe où il a passé deux ans avec le FC Rot-Weiß Erfurt de la Liga 3 allemande avant de rentrer chez lui pour poursuivre son éducation. Il a eu la chance de porter de nouveau le maillot unifolié en 2015 à l'Universiade d'été en Corée du Sud. 

« J'ai joué au soccer toute ma vie et mon implication dans ce sport a façonné la personne que je suis aujourd'hui, déclare Lao, dont le père est Chinois mais est né en Inde et dont la mère est originaire de la Guyane française. J'ai eu la chance de continuer à jouer pour les Lions tout en poursuivant mes études à York. Le succès que nous avons connu témoigne du travail acharné de nos entraîneurs et de mes coéquipiers au fil des ans. Il est toujours agréable pour un athlète évoluant dans un sport d’équipe d'être sélectionné pour un honneur individuel et être en lice pour le prix BLG est tout un honneur. »

« Jon est le joueur rêvé pour tout entraîneur, dit l'entraîneur-chef de York, Carmine Isacco. Il est un joueur complet. Il prend de bonnes décisions dans la zone offensive, travaille tout aussi efficacement en défensive, et est également notre plus gros travailleur. Chaque entraîneur veut avoir un Jon Lao sur son équipe comme milieu de terrain central. »

 

Association sportive universitaire de l’ouest canadien (ASUOC)

 

Ryan Sclater

Université Trinity Western

Sport: Volleyball

Année d’admissibilité: 5

Programme académique: Études anglaises

Origine: Port Coquitlam, C.-B.

 

On pourrait parler d’un scénario hollywoodien. Ou d’une fin parfaite. Ceux qui ont été témoins des exploits de Ryan Sclater sur le terrain de volleyball au cours des cinq dernières années parlent simplement de la conclusion appropriée pour une carrière universitaire exceptionnelle. 

Né et élevé à Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, à une courte distance en voiture de Langley, où l’Université Trinity Western est située, Sclater excellait dans de nombreux sports au cours de sa jeunesse. En basketball, il a mené l’école secondaire Terry Fox au championnat AAA de la province en 2012, méritant au passage le titre de joueur par excellence du tournoi. Il a joué au soccer au niveau Metro jusqu'à l’âge de 16 ans et a été désigné joueur le plus utile de son école dans ce sport à trois reprises. Il a également fait partie de l’équipe de tennis de son école secondaire pendant une saison. 

« Choisir le volleyball au détriment du basketball pour ma carrière universitaire n'a pas été un choix facile, affirme Sclater. J'ai toutefois estimé que je pourrais aller plus loin à long terme dans ce sport et j'étais enthousiaste à l'idée de jouer pour TWU car ils venaient de remporter deux championnats nationaux consécutifs et l’université était près de la maison. » 

Après avoir joué dans l'ombre de vétérans établis lors de ses deux premières saisons avec les Spartans, l’attaquant de 6 pieds 6 pouces est devenu partant à l'automne 2014 et le succès a rapidement suivi à ses troisième et quatrième campagnes, y compris deux sélections parmi les étoiles de Canada-Ouest, une première participation à la finale canadienne (2015) et les premiers titres de conférence et de U SPORTS de sa carrière (2016). Vint ensuite une cinquième et dernière saison de rêve. 

L'étudiant en langue anglaise fut simplement dominant lors de sa tournée d'adieu en 2016-2017. Sur le plan individuel, il a terminé cinquième au Canada pour les attaques marquantes (4,29) et les points (5,0) par manche, ce qui l’a aidé à établir des records d’équipe pour une saison et en carrière dans les deux catégories. Sans surprise, il est devenu le quatrième volleyeur de TWU à être nommé joueur de l'année au pays. Mais, plus important encore, il a aidé les Spartans à conserver leurs bannières de conférence et de U SPORTS, une conclusion appropriée pour un athlète humble qui a toujours fait passer le succès de l'équipe avant le sien. 

« Le sport m'a appris que le travail acharné, le sacrifice de soi et le travail d'équipe sont extrêmement importants. Mais ce qui est le plus important dans la vie, ce n’est pas gagner ou perdre ou même faire de son mieux dans le sport, mais aider les autres, explique Sclater, dont la femme Amy est également passionnée de volleyball et entraîne une équipe de haute performance. Si je gagne le prix BLG, je serai incroyablement honoré, mais je n'oublierai pas que mon identité et mon but dans la vie resteront les mêmes: aimer Dieu et aimer les autres. » 

« La saison incroyable de Ryan continue de m'étonner, dit Ben Josephson, l’entraîneur-chef de Trinity Western. Ryan est vraiment l'un de ces athlètes et individus spéciaux que vous avez rarement la chance de côtoyer. Il est un champion sur le terrain, dans la salle de classe, dans le vestiaire et partout où il se retrouve. »