
Aaron Rhooms : Une étoile montante du basketball canadien
Aaron Rhooms se souvient du moment où le basketball est entré dans sa vie. Il avait neuf ans et jouait au niveau amateur à Oakville avec son cousin Daniel. Ils utilisaient un vieux cerceau trouvé sur le bord de la route; de modestes débuts pour la vedette du Bold de l’Université métropolitaine de Toronto (TMU).
Rhooms rend crédit à sa famille pour une grande partie de ses succès sous les projecteurs du basketball. Sa mère et sa sœur étaient toujours dans les estrades, bravant la température et la circulation automobile notoires de Toronto pour l’encourager.
« Elles disent toujours ‘Nous avons commencé ce parcours ensemble et nous allons le mener à bien’ », a dit Rhooms.
Cette philosophie plaçant la famille avant tout est ce qui motive les succès de Rhooms. Son dévouement et son dur labeur l’ont aidé à récolter le titre de Recrue de l’année à sa première saison, une campagne qui s’est amorcée avec des défis sur et à l’extérieur du terrain.
« La transition a été difficile du secondaire à l’université, a admis Rhooms. Toutefois j’ai été chanceux d’avoir un bon personnel d’entraîneurs, particulièrement David DeAveiro, qui a mis sa confiance en moi et a fait de moi un partant dès le début ».
Son solide début de saison a capté l’attention de la Ligue élite canadienne de basketball (LECB) et Rhooms a été repêché après sa première année à TMU.
« Je ne connaissais même pas la LECB quand j’ai commencé l’université, a-t-il dit. Je me concentrais simplement à jouer avec acharnement et à avoir une incidence. De réaliser que j’étais essentiellement un pro, je n’aurais jamais pensé que ça serait arrivé aussi vite. »
Maintenant un meneur et vétéran pour le Bold, Rhooms repense à tout le chemin parcouru, autant comme athlète et comme personne.
« J’ai beaucoup gagné en maturité, a-t-il mentionné. J’ai dû apprendre la résilience et la persévérance et je me sens plus confiant et équilibré maintenant ».
La passion de Rhooms pour le basketball n’a d’égal que son engagement envers le développement personnel. Comme étudiant en affaires à TMU, il a trouvé des façons d’équilibrer ses aspirations académiques et sportives. D’abord passionné par les sciences au secondaire, Rhooms a bifurqué vers les affaires pour mieux s’adapter à son horaire de basketball.
« Les affaires, c’est pratique, a-t-il dit. Ça va me donner des outils que je pourrai utiliser en gestion du sport ou dans d’autres domaines après le basketball ».
Sa curiosité scientifique ne s’est pas évanouie. Rhooms aime poser des questions aux thérapeutes et diététistes de l’équipe au sujet de la formation et de la nutrition, dans le but d’optimiser ses performances.
« J’apprends toujours, a-t-il dit. Quels aliments améliorent la performance? Comment puis-je prévenir les blessures? Tout ça fait partie du processus ».
Le parcours de Rhooms a profondément été ancré dans sa communauté et le fait de représenter Mississauga et la région du Grand Toronto a une grande importance pour lui.
« Il n’y avait pas une grande culture en basketball là où j’ai grandi, mais mes voisins m’ont soutenu, a-t-il mentionné. Ils m’ont offert leurs paniers et me posaient des questions sur mes progrès. J’ai gardé ce sentiment de communauté ».
Rhooms a ressenti la fierté de représenter le Canada sur la scène internationale en faisant partie de l’équipe nationale masculine de basketball 3x3 des moins de 23 ans.
« C’était surréel d’arborer la feuille d’érable sur ma poitrine, a-t-il confié. Certains disent que les universités canadiennes ne peuvent rivaliser avec les programmes de la NCAA, mais c’est en train de changer. Le basketball canadien est en plein essor et je suis fier de contribuer à cette croissance ».
Pour Rhooms, le jeu à l’intérieur de l’arc de trois points est un « art perdu » qu’il a adopté, étant inspiré par des joueurs comme DeMar DeRozan et Shai Gilgeous-Alexander.
« Je regarde des vidéos d’eux avant les matchs en observant leur jeu de pieds et leur robustesse, et j’essaie d’incorporer ça dans mon jeu », a-t-il dit.
Quant à l’avenir, Rhooms a un objectif clair : devenir un joueur de basketball professionnel.
« Le succès est intrinsèque pour moi, a-t-il dit. Que ce soit dans la NBA, en Italie ou en Espagne, je veux être satisfait et m’assurer que ma famille et mes proches sont bien ».