L’athlète olympique Kisil « The Missile » éclabousse avec les Thunderbirds

L’athlète olympique Kisil « The Missile » éclabousse avec les Thunderbirds

Par Austin Stanton, correspondant de natation U Sports

Le missile a été rechargé

Le mois dernier, la superstar de la conférence Canada-Ouest et membre de l’équipe olympique de Rio, Yuri Kisil, a remporté une médaille de bronze au Championnat du monde en petit bassin 2016 de la FINA à Windsor en Ontario.  Nageant le premier segment du relais mixte 4x50 m style libre, cette médaille est venue conclure avec succès la première moitié de saison pour le nageur des Thunderbirds, la deuxième année de Kisil avec UBC après avoir participé à quatre épreuves à Rio.

Le régime d'entraînement olympique de Kisil aurait fait abandonner la plupart des gens après une journée. Il était dans l'eau neuf fois par semaine, soulevant des poids deux fois par semaine, et faisant trois entraînements en gymnase pour un total hebdomadaire de 25 heures.

Après un horaire d’entraînement aussi intense pour Rio, on pourrait penser que Kisil ralentirait son entraînement pour faciliter l’ajustement à la vie d’athlète universitaire.

Pas du tout.  Kisil continue de s’entraîner 25 heures par semaine.  La seule différence maintenant est qu’il doit se rendre à la bibliothèque.

 

AVIDE DE PLUS

Kisil a eu un impact assez important pour les Thunderbirds cette saison. Ses coéquipiers, entraîneurs et concurrents s’attendaient à de grandes réalisations de la part de l’athlète olympique cette saison et il n’a pas déçu.  Il a aidé UBC à remporter le Championnat Canada-Ouest et a également établi un record de conférence au 50 m style libre.

Afin de répondre à ces attentes, il arrive que Kisil mette sa vie sociale en veilleuse, une chose avec laquelle il est à l'aise depuis son adolescence au secondaire.

« Il faut savoir choisir ses batailles, » a dit Kisil.  « Je sors parfois les vendredi soirs, mais si t’es un homme le soir, il faut être un homme le matin. »

En d’autres termes, s’il profite d’une soirée avec ses amis, Kisil doit tout de même se présenter à la piscine à 5h le samedi matin, peu importe comment il se sent.  Plus souvent qu’autrement il décline l’invitation de ses amis.

« J’ai maintenant une réputation à tenir, » a dit l’étudiant en arts.  « Je veux bien faire.  Le sacrifice pour une soirée de plaisir n’en vaut pas la peine. »  

 

COUP DE MAIN

En plus de vouloir bien performer dans la piscine, Kisil a un autre objectif pour la saison : aider de son mieux ses coéquipiers des Thunderbirds.

Parce qu’il a participé à plusieurs rencontres internationales d’envergure au cours des dernières années, Kisil croit qu’il peut apporter plus que des conseils techniques à ses coéquipiers.

« Je me suis retrouvé dans des situations de stress et j’ai appris à y faire face, » a dit Kisil.  « D’être présent pour mes coéquipiers est mon plus gros objectif cette année. »

 Steve Price, l’entraîneur chef de UBC, a fait écho aux commentaires de Kisil à propos de la contribution à l’équipe du jeune Albertain suite à son expérience olympique.

« C’est un gars très positif qui a une bonne perspective sur la natation, » a dit Price.  « Juste le fait de le côtoyer aura un effet calmant, surtout pour nos recrues. »

En plus du succès qu’il a eu lors de ses épreuves individuelles à Rio, Kisil était aussi membre de l’équipe masculine de relais 4 X 100m style libre qui a terminé au cinquième rang à Rio, en plus d’avoir participé aux Jeux du Commonwealth et aux Jeux pan-pacifiques en 2014.  Il a également gagné une paire de médailles lors d’une rencontre d’une série Pro Swim à Austin au Texas – une médaille de bronze au 100 m style libre et une d’argent au 50 m style libre.

Price est ravi d’avoir un membre de son équipe avec un pedigree international.

« D’avoir Yuri, qui a eu du succès sur la scène internationale autant aux événements individuels qu’au relais, surtout que le relais est un élément important de la natation universitaire, sera immense, » dit-il.