Un canadien choisi pour participer au Programme des jeunes reporters de la FISU

Un canadien choisi pour participer au Programme des jeunes reporters de la FISU

par Megan McPhaden, correspondante, U SPORTS International

 

Pour la quatrième Universiade d’été consécutive, le Canada sera représenté au prestigieux programme des jeunes reporters de la Fédération internationale du sport universitaire (FISU).

 

Nouvellement diplômé de l’école de journalisme de l’Université Concordia, à Montréal, Salim Valji a déjà signé son premier article dans le New York Times, couvert l’élection présidentielle en France, et décroché un emploi avec CBC Montréal. En août, il se joindra à 11 autres jeunes reporters FISU de partout dans le monde pour couvrir le deuxième plus important événement multi sports au monde.

 

Le programme des jeunes reporters (PJR) donnera au natif d’Edmonton l’occasion de goûter à sa première couverture d’un événement multi sports.

 

« C’est une occasion de développer de nouvelles habiletés... d’interagir avec des athlètes de continents tels que l’Afrique et l’Asie — autant de peuples, autant d’histoires ! », explique Valji. « C’est une chance de m’améliorer comme reporter et comme journaliste, la chance aussi de vraiment découvrir un autre coin du monde où je ne suis jamais allé et de rencontrer une douzaine de jeunes professionnels qui, comme moi, sont passionnés par le journalisme. »

 

La couverture d’événements sportifs n’est pas une activité inconnue pour Valji, qui a déjà fait un stage au sein du service des communications des Rangers de New York à l’été 2016. Il a également couvert les Stingers de Concordia pour The Link, le journal étudiant, et diffusé les descriptions de match des équipes de basketball et de hockey, féminines aussi bien que masculines.   

 

« Mon sport préféré est le hockey », dit-il. « J’aime observer comment les joueurs étudient ou planifient leurs mouvements, leurs réactions. J’aime aussi m’imaginer la façon dont l’entraîneur ou le gérant évalue les situations sur le jeu. »

 

Il y a quelques années, une rencontre fortuite avec l’entraîneur-chef actuel des Maple Leaf de Toronto, Mike Babcock, l’a poussé en direction du journalisme sportif.  

 

Et déjà, en 2017, Valji se joint à un groupe élite composé d’anciens participants au PJR canadiens qui utilisent le programme de journalisme sportif intensif pour faire assimiler certaines notions pertinentes aux aspirants reporters sportifs. Les participants prennent part à des ateliers animés par des membres éminents des médias audiovisuels et de la presse écrite de partout dans le monde, publient chaque jour des articles concernant l’Universiade, et apprennent ce que c’est que de naviguer dans le monde fascinant des compétitions multi sports.

 

Le PJR a notamment servi de tremplin pour d’anciens participants canadiens vers de brillantes carrières en journalisme et en communications sportives. Kelcey Wright Johnson et Matthew Tidcombe ne sont que deux des anciens PJR canadiens qui ont réussi dans le domaine. Ils partagent avec nous leur expérience et souvenirs d’Universiades antérieures.

 
 

Kelcey Wright Johnson

 

Ancienne joueuse de basketball féminin U SPORTS pour les Rams de Ryerson et les Mustangs de Western, Kelcey Wright Johnson a perduré dans son amour du sport dans un rôle d’observatrice. Aujourd’hui, elle est analyste et reporter auprès de la Ligue nationale de basketball du Canada (LNBC), ainsi que pour l’Association scolaire du basketball de l’Ontario (ASBO). Plus récemment, elle a été invitée à plusieurs reprises à collaborer à NBA TV Canada.

 

Wright Johnson a fait ses débuts dans le domaine lors de l’Universiade d’été 2013 à Kazan, en Russie, et poursuit son partenariat avec la FISU depuis ce temps.

 

« Il est difficile de cibler le moment qui a été le plus significatif pour moi parce que j’ai déjà trois Universiades à mon actif » dit Wright Johnson, qui était sur place lors de l’Universiade d’hiver 2017 à Almaty en février. « Kazakhstan est le plus frais, le plus récent dans mon esprit et ce que je retiens particulièrement c’est le moment où mon supérieur m’a annoncé - la veille d’aller en ondes - que je commenterais, seule, la cérémonie de clôture ; j’allais m’adresser en direct à 81 pays. C’était angoissant, mais en même temps, hallucinant. »

 

Son conseil aux PJR à venir : « Ne lâchez pas ! »

 

« C’est un milieu difficile, mais si vous êtes passionné du sport, c’est aussi tellement gratifiant. Ça me donne la chance de gagner ma vie à regarder et à parler de sports, et ça, ça n’a pas de prix », dit-elle. « Ce n’est pas un parcours facile, mais si vous profitez de toutes les occasions qui passent et que vous trouvez le moyen de vous faire connaître, les possibilités se présenteront. »

 
 

Matthew Tidcombe

 

L’anglais de la Nouvelle-Écosse, Matthew Tidcombe,  a fait la transition du court de tennis au champ des communications. Tidcombe s’est taillé une carrière dans le domaine du sport amateur à titre de coordinateur des communications et du contenu de Rugby Canada. Le diplômé de l’Université St-Thomas et du Collège Centennial a fait partie de la deuxième édition du PJR à Kazan, en Russie, aux côtés de Wright Johnson. Il nous a raconté son meilleur souvenir des Jeux d’été de la FISU 2013.

 

« De pouvoir couvrir une nultitude de différents sports, souvent jusqu’à 3 ou 4 par jour, à l’un des plus importants événements multi sports au monde », dit-il. « Et de devoir, ensuite, rédiger des textes basés sur les résultats et les prestations des athlètes et des équipes. »

 

Son conseil aux PJR à venir : « Soyez polyvalents, multifonctionnels. »

 

« Ne vous contentez pas de savoir écrire mais soyez habiles en production vidéo et en matière de médias sociaux. De nos jours, c’est essentiel en journalisme sportif », d’ajouter Tidcombe.

 

« Soyez patients. C’est rare de pouvoir simplement plonger dans ce boulot de rêve. Bâtissez votre expérience en travaillant dans d’autres sports et développer de l’expérience dans divers organismes qui, à la longue, vous serviront de tremplin vers votre carrière de rêve. »

 

Anciens du programme canadien des jeunes reporters FISU

 

Ville de Taipei, Taiwan (2017) – Salim Valji (Université Concordia)

Gwangju, Corée (2015) – Megan McPhaden (Université Western/UniversitéCarleton)

Kazan, Russie (2013) – Kelcey Wright Johnson (Université Ryerson/Université Western)

et Matthew Tidcombe (Université St-Thomas)

Shenzhen, Chine (2011) – Kelsey Campbell (née Wingerak – Université Ryerson) et Justin Fauteux (Université Wilfrid Laurier)

 

Suivez Salim Valji sur Twitter @salimvalji. Ses nouvelles couvrant l’Universiade d’été 2017 seront transmises sur FISU.net.

 

*Remarque : Megan McPhaden a été sélectionnée jeune reporter canadienne FISU 2015 et est actuellement correspondante U SPORTS International.